Changements sur "G21-P017 Logement pour tous par la régulation du marché et l'investissement public dans le logement"
Corps du texte
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Submitting Name
Braeden Soltys
Proposal
The GPC supports:
- regulations such as caps on rent and land ownership, targeted taxation to combat speculation, and inclusionary zoning
- federal transfers to provinces and municipalities to fund the creation, renovation, and regular maintenance of publicly owned and operated housing
- expropriation and acquisition of land for use as public housing.
Objective
To address the housing crisis by increasing the amount of public housing, and providing new regulations to combat speculation and the hoarding of land and property by corporations and landlords.
Benefit
Housing precarity contributes to several mental health crises and the restriction of economic activity. Increasing the supply of non-market housing provides the most vulnerable Canadians with affordable solutions. Regulating the private market will combat the current runaway explosion in the price of housing affecting every province in the country.
Supporting Comments from Submitter
Housing precarity and poor unit quality can be significant factors in poor health (Hernandez & Suglia, 2016). Providing significant funding to improve quality and increase quantity of affordable housing solutions is a matter of public health concern.
The mass creation of public housing has been used as a poverty-relief tool for centuries. Perhaps one of the most successful stories comes from the policies of Red Vienna where heavy investments were made in the creation of public housing. Today, the city enjoys the status as being one of the cheapest big cities for renters in Europe with 60% of residents living in public housing.
To illustrate the need for regulations such as caps on land and/or property ownership, caps on rent like the recent
Berlin Rent Cap, or taxation methods like those being explored by Vancouver, it is important to note that as of 2016 approximately 1.34 million homes sat empty across Canada. When paired with the fact that 235,000 people experience homelessness in any given year, it becomes evident that the issue of supply is not a lack of constructed units, but more an issue of excess ownership.
Additional context to the pan-Canadian nature of housing precarity can be found by looking at the current state of the housing market. The Canadian Mortgage & Housing Corporation (CMHC) classifies housing as “affordable” if payments total no more than 30% of an individual’s monthly income. A useful case study in affordability, then, is to look at the average rent for a 1-bedroom unit in any major Canadian city compared to the monthly pre-tax income of a full-time minimum wage worker. For brevity, 8 cities will be looked at as an example using the conservative figures from the CMHC’s
2021 Rental Market Report and 2020 Northern Housing Report and each province’s legal minimum wage. The results are as follows:
- Calgary: Avg. 1-bed rent – $1087 (45% of income)
- Halifax: Avg. 1-bed rent – $1016 (49% of income)
- Montreal: Avg. 1-bed rent – $810 (37% of income)
- Regina: Avg. 1-bed rent – $949 (52% of income)
- Toronto: Avg. 1-bed rent – $1417 (62% of income)
- Vancouver: Avg. 1-bed rent – $1415 (58% of income)
- Winnipeg: Avg. 1-bed rent – $991 (52% of income)
- Yellowknife: Avg. 1-bed rent – $1483 (61% of income)
Making up a sizeable 10.4% of the Canadian labour force, the minimum wage worker is facing intense levels of housing precarity no matter what province or territory they reside in.
The context for home-ownership is no less concerning. The average house price in Canada is $716,000, however the median Canadian income is approximately $38,000. This means that unless they have no dependents, medical expenses, transportation costs, leisure activities, or any expense other than rent and food, half the country’s workforce is unable to afford a down payment on the average Canadian house.
Green Value(s)
Sustainability, Participatory Democracy, Social Justice
Relation to Existing Policy
Add to current GPC policy.
", "Auteur
Braeden Soltys
Proposition
Le PVC soutient :
- Des réglementations telles que le plafonnement des loyers et de la propriété foncière, une fiscalité ciblée pour lutter contre la spéculation et le zonage inclusif.
- Des transferts fédéraux aux provinces et aux municipalités pour financer la création, la rénovation et l'entretien régulier de logements appartenant à l'État et gérés par lui.
- L'expropriation et l'acquisition de terrains pour en faire des logements sociaux.
Objectif
S'attaquer à la crise du logement en augmentant le nombre de logements sociaux et en prévoyant de nouvelles réglementations pour lutter contre la spéculation et l'accaparement des terres et des biens par les entreprises et les propriétaires.
Avantage
La précarité du logement contribue à plusieurs crises de santé mentale et à la restriction de l'activité économique. L'augmentation de l'offre de logements non marchands offre aux personnes les plus vulnérables des solutions abordables. La régulation du marché privé permettra de lutter contre l'explosion actuelle du prix des logements qui touche toutes les provinces du pays.
Commentaires d’appui de l’auteur.e
La précarité du logement et la mauvaise qualité des unités peuvent être des facteurs importants de mauvaise santé (Hernandez et Suglia, 2016). L'octroi de fonds importants pour améliorer la qualité et augmenter la quantité de solutions de logement abordables est une question de santé publique.
La création massive de logements sociaux est utilisée comme un outil de lutte contre la pauvreté depuis des siècles. L'une des histoires les plus réussies est peut-être celle de la politique de la Vienne rouge, qui a investi massivement dans la création de logements sociaux. Aujourd'hui, la ville jouit du statut de l'une des grandes villes les moins chères d'Europe pour les locataires, 60 % de sa population vivant dans des logements sociaux.
Pour illustrer la nécessité de réglementations telles que des plafonds sur la propriété foncière et/ou immobilière, des plafonds sur les loyers comme le récent plafonnement des loyers à Berlin, ou des méthodes de taxation comme celles explorées par Vancouver, il est important de noter qu'en 2016, environ 1,34 million de logements étaient vides au Canada. Si l'on ajoute à cela le fait que 235 000 personnes vivent en situation d'itinérance chaque année, il devient évident que le problème de l'offre n'est pas un manque d'unités construites, mais plutôt un problème de propriété excessive.
La nature pancanadienne de la précarité du logement peut être mise en contexte en examinant l'état actuel du marché du logement. La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) considère qu'un logement est « abordable » si les paiements ne représentent pas plus de 30 % du revenu mensuel d'une personne. Une étude de cas utile sur l'abordabilité consiste donc à comparer le loyer moyen d'un logement d'une chambre à coucher dans une grande ville canadienne au revenu mensuel avant impôt d'une personne au salaire minimum à temps plein. Par souci de concision, nous examinerons huit villes à titre d'exemple en utilisant les chiffres prudents du Rapport sur le marché locatif 2021 et du Rapport sur le logement dans le Nord 2020 de la SCHL et le salaire minimum légal de chaque province. Les résultats sont les suivants :
- Calgary : Loyer moyen - trois et demi - 1087 $ (45 % du revenu)
Halifax : Loyer moyen - trois et demi - 1016 $ (49 % du revenu) - Montréal : Loyer moyen - trois et demi - 810 $ (37 % du revenu)
- Regina : Loyer moyen - trois et demi - 949 $ (52 % du revenu)
- Toronto : Loyer moyen - trois et demi - 1417 $ (62 % du revenu)
- Vancouver : Loyer moyen - trois et demi - 1415 $ (58 % du revenu)
- Winnipeg : Loyer moyen - trois et demi - 991 $ (52 % du revenu)
- Yellowknife : Loyer moyen - trois et demi - 1483 $ (61 % du revenu)
Les personnes qui travaillent au salaire minimum, qui représentent 10,4 % de la main-d'œuvre canadienne, sont confrontées à des niveaux élevés de précarité du logement, peu importe la province ou le territoire où ils habitent.
Le contexte de l'accession à la propriété n'est pas moins préoccupant. Le prix moyen d'une maison au Canada est de 716 000 $, mais le revenu médian est d'environ 38 000 $. Cela signifie qu'à moins de ne pas avoir de personnes à charge, de frais médicaux, de frais de transport, d'activités de loisirs ou de toute autre dépense autre que le loyer et la nourriture, la moitié de la main-d'œuvre du pays n'est pas en mesure de verser un acompte sur la maison canadienne moyenne.
Valeur(s) Vertes
Durabilité, Démocratie participative, Justice sociale
Relation to Existing Policy
Add to current GPC policy.
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+["
Submitting Name
Braeden Soltys
Ratification Vote Results: Adopted
Proposal
The GPC supports:
- regulations such as caps on rent and land ownership, targeted taxation to combat speculation, and inclusionary zoning
- federal transfers to provinces and municipalities to fund the creation, renovation, and regular maintenance of publicly owned and operated housing
- expropriation and acquisition of land for use as public housing.
Objective
To address the housing crisis by increasing the amount of public housing, and providing new regulations to combat speculation and the hoarding of land and property by corporations and landlords.
Benefit
Housing precarity contributes to several mental health crises and the restriction of economic activity. Increasing the supply of non-market housing provides the most vulnerable Canadians with affordable solutions. Regulating the private market will combat the current runaway explosion in the price of housing affecting every province in the country.
Supporting Comments from Submitter
Housing precarity and poor unit quality can be significant factors in poor health (Hernandez & Suglia, 2016). Providing significant funding to improve quality and increase quantity of affordable housing solutions is a matter of public health concern.
The mass creation of public housing has been used as a poverty-relief tool for centuries. Perhaps one of the most successful stories comes from the policies of Red Vienna where heavy investments were made in the creation of public housing. Today, the city enjoys the status as being one of the cheapest big cities for renters in Europe with 60% of residents living in public housing.
To illustrate the need for regulations such as caps on land and/or property ownership, caps on rent like the recent
Berlin Rent Cap, or taxation methods like those being explored by Vancouver, it is important to note that as of 2016 approximately 1.34 million homes sat empty across Canada. When paired with the fact that 235,000 people experience homelessness in any given year, it becomes evident that the issue of supply is not a lack of constructed units, but more an issue of excess ownership.
Additional context to the pan-Canadian nature of housing precarity can be found by looking at the current state of the housing market. The Canadian Mortgage & Housing Corporation (CMHC) classifies housing as “affordable” if payments total no more than 30% of an individual’s monthly income. A useful case study in affordability, then, is to look at the average rent for a 1-bedroom unit in any major Canadian city compared to the monthly pre-tax income of a full-time minimum wage worker. For brevity, 8 cities will be looked at as an example using the conservative figures from the CMHC’s
2021 Rental Market Report and 2020 Northern Housing Report and each province’s legal minimum wage. The results are as follows:
- Calgary: Avg. 1-bed rent – $1087 (45% of income)
- Halifax: Avg. 1-bed rent – $1016 (49% of income)
- Montreal: Avg. 1-bed rent – $810 (37% of income)
- Regina: Avg. 1-bed rent – $949 (52% of income)
- Toronto: Avg. 1-bed rent – $1417 (62% of income)
- Vancouver: Avg. 1-bed rent – $1415 (58% of income)
- Winnipeg: Avg. 1-bed rent – $991 (52% of income)
- Yellowknife: Avg. 1-bed rent – $1483 (61% of income)
Making up a sizeable 10.4% of the Canadian labour force, the minimum wage worker is facing intense levels of housing precarity no matter what province or territory they reside in.
The context for home-ownership is no less concerning. The average house price in Canada is $716,000, however the median Canadian income is approximately $38,000. This means that unless they have no dependents, medical expenses, transportation costs, leisure activities, or any expense other than rent and food, half the country’s workforce is unable to afford a down payment on the average Canadian house.
Green Value(s)
Sustainability, Participatory Democracy, Social Justice
Relation to Existing Policy
Add to current GPC policy.
", "Auteur
Braeden Soltys
Proposition
Le PVC soutient :
- Des réglementations telles que le plafonnement des loyers et de la propriété foncière, une fiscalité ciblée pour lutter contre la spéculation et le zonage inclusif.
- Des transferts fédéraux aux provinces et aux municipalités pour financer la création, la rénovation et l'entretien régulier de logements appartenant à l'État et gérés par lui.
- L'expropriation et l'acquisition de terrains pour en faire des logements sociaux.
Objectif
S'attaquer à la crise du logement en augmentant le nombre de logements sociaux et en prévoyant de nouvelles réglementations pour lutter contre la spéculation et l'accaparement des terres et des biens par les entreprises et les propriétaires.
Avantage
La précarité du logement contribue à plusieurs crises de santé mentale et à la restriction de l'activité économique. L'augmentation de l'offre de logements non marchands offre aux personnes les plus vulnérables des solutions abordables. La régulation du marché privé permettra de lutter contre l'explosion actuelle du prix des logements qui touche toutes les provinces du pays.
Commentaires d’appui de l’auteur.e
La précarité du logement et la mauvaise qualité des unités peuvent être des facteurs importants de mauvaise santé (Hernandez et Suglia, 2016). L'octroi de fonds importants pour améliorer la qualité et augmenter la quantité de solutions de logement abordables est une question de santé publique.
La création massive de logements sociaux est utilisée comme un outil de lutte contre la pauvreté depuis des siècles. L'une des histoires les plus réussies est peut-être celle de la politique de la Vienne rouge, qui a investi massivement dans la création de logements sociaux. Aujourd'hui, la ville jouit du statut de l'une des grandes villes les moins chères d'Europe pour les locataires, 60 % de sa population vivant dans des logements sociaux.
Pour illustrer la nécessité de réglementations telles que des plafonds sur la propriété foncière et/ou immobilière, des plafonds sur les loyers comme le récent plafonnement des loyers à Berlin, ou des méthodes de taxation comme celles explorées par Vancouver, il est important de noter qu'en 2016, environ 1,34 million de logements étaient vides au Canada. Si l'on ajoute à cela le fait que 235 000 personnes vivent en situation d'itinérance chaque année, il devient évident que le problème de l'offre n'est pas un manque d'unités construites, mais plutôt un problème de propriété excessive.
La nature pancanadienne de la précarité du logement peut être mise en contexte en examinant l'état actuel du marché du logement. La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) considère qu'un logement est « abordable » si les paiements ne représentent pas plus de 30 % du revenu mensuel d'une personne. Une étude de cas utile sur l'abordabilité consiste donc à comparer le loyer moyen d'un logement d'une chambre à coucher dans une grande ville canadienne au revenu mensuel avant impôt d'une personne au salaire minimum à temps plein. Par souci de concision, nous examinerons huit villes à titre d'exemple en utilisant les chiffres prudents du Rapport sur le marché locatif 2021 et du Rapport sur le logement dans le Nord 2020 de la SCHL et le salaire minimum légal de chaque province. Les résultats sont les suivants :
- Calgary : Loyer moyen - trois et demi - 1087 $ (45 % du revenu)
Halifax : Loyer moyen - trois et demi - 1016 $ (49 % du revenu) - Montréal : Loyer moyen - trois et demi - 810 $ (37 % du revenu)
- Regina : Loyer moyen - trois et demi - 949 $ (52 % du revenu)
- Toronto : Loyer moyen - trois et demi - 1417 $ (62 % du revenu)
- Vancouver : Loyer moyen - trois et demi - 1415 $ (58 % du revenu)
- Winnipeg : Loyer moyen - trois et demi - 991 $ (52 % du revenu)
- Yellowknife : Loyer moyen - trois et demi - 1483 $ (61 % du revenu)
Les personnes qui travaillent au salaire minimum, qui représentent 10,4 % de la main-d'œuvre canadienne, sont confrontées à des niveaux élevés de précarité du logement, peu importe la province ou le territoire où ils habitent.
Le contexte de l'accession à la propriété n'est pas moins préoccupant. Le prix moyen d'une maison au Canada est de 716 000 $, mais le revenu médian est d'environ 38 000 $. Cela signifie qu'à moins de ne pas avoir de personnes à charge, de frais médicaux, de frais de transport, d'activités de loisirs ou de toute autre dépense autre que le loyer et la nourriture, la moitié de la main-d'œuvre du pays n'est pas en mesure de verser un acompte sur la maison canadienne moyenne.
Valeur(s) Vertes
Durabilité, Démocratie participative, Justice sociale
Relation to Existing Policy
Add to current GPC policy.
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